Les traitements possibles en médecine classique

LE TRAITEMENT CONSERVATEUR

Lors d’une blessure à un tendon,  à une articulation ou à un ligament, le traitement conservateur sera toujours de mise.

Il faut appliquer le principe GREC :

  • Glace
  • Repos
  • Elévation du membre
  • Compression au besoin
    • (Utilisation de béquilles si douleur à la mise en charge)

L'ÉVALUATION MÉDICALE

Si la douleur persiste malgré le traitement conservateur, il faut alors consulter un médecin diplômé en médecine du sport ou un médecin généraliste pour obtenir un diagnostic précis.

Traditionnellement et encore aujourd’hui, les médecins ont l’habitude de prescrire des anti-inflammatoires, des anti-douleurs (narcotiques) ou de la cortisone pour soulager la douleur.

LE TRAITEMENT MÉDICAL

LES ANTI-INFLAMMATOIRES (AINS)

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels qu’Advil, Motrin, Naprosyn, Celebrex, etc. sont des molécules qui diminuent l’inflammation. L’inflammation dans les trois premiers jours d’une blessure est extrêmement importante. Elle sert à initier votre cascade naturelle de guérison.

Prescrire des AINS durant cette période  va à l’encontre de la physiologie normale de guérison.

Lors de la survenue d’une blessure, il est préférable d’éviter les AINS. On devrait plutôt privilégier le principe GREC (ci-dessus). Si cette mesure n’est pas suffisante, l’utilisation d’un analgésique tel que  l’acétaminophène (Tylenol) est permise et peut soulager la douleur.  Si la douleur est encore trop invalidante, le recours temporaire aux narcotiques peut s’avérer une bonne option pour le contrôle de la douleur.

Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont beaucoup utilisés mais ils peuvent être nocifs  pour la santé. Il faut les employer avec beaucoup de prudence.  Cette classe de médicaments est très populaire en rhumatologie pour contrôler les douleurs liées à différentes formes d’arthrite.

Aux États-Unis,  16 500 patients décéderaient annuellement suite à la consommation  d’anti-inflammatoires….(SINGH 2000).

La cause principale : les hémorragies digestives.

Voir la liste des effets secondaires des AINS

 

LA CORTISONE

Les injections de cortisone sont utilisées depuis toujours. La cortisone est un anti-inflammatoire extrêmement puissant et efficace pour enlever l’inflammation mais elle cause des effets secondaires non négligeables.

Voir la liste des effets secondaires de la cortisone

Les études récentes confirment de plus en plus les effets néfastes de la cortisone sur les tendons et les cartilages, ce qui rend l’arrivée de la médecine régénérative très intéressante.

En revanche, la cortisone est un outil très important dans l’arsenal thérapeutique du rhumatologue pour le traitement de plusieurs conditions rhumatismales. La cortisone est aussi utilisée pour traiter certaines maladies du système immunitaire.

  • Indications musculosquelettiques: bursite et tendinite dans certains cas
  • Contre-indications : » Absolues : infection, lésion de la peau, saignement actif au site de l’injection, allergies à la xylocaïne ou à la cortisone. 

    » Relatives : patient diabétique, patient anticoagulé.

» Téléchargez ici les conseils post-injections de cortisone.

 

LES NARCOTIQUES 

Ces médicaments sont très puissants et tendent à créer une dépendance s’ils sont utilisés trop longtemps. La morphine, le dilaudid, le fentanyl et le statex (les plus connus) font partie de cette classe.  De plus en plus de cas de mortalité liés à l’utilisation de fentanyl sont rapportés actuellement aux Etats-Unis et maintenant au Canada. Ces médicaments sont accessibles sur le marché noir et sont vendus comme des drogues.

Voir la liste des effets secondaires des narcotiques

LA RÉADAPTATION

Il est utile d’avoir recours à un thérapeute certifié en réadaptation après avoir subi une blessure musculosquelettique.

Thérapeutes certifiés en réadaptation :

  • physiothérapeute
  • chiropraticien
  • ostéopathe
  • kinésiologue
  • thérapeute du sport

 

L’approche interdisciplinaire est importante pour la guérison adéquate et complète du patient.

Tableau des effets secondaires

MÉDECINE CLASSIQUE VS MÉDECINE RÉGÉNÉRATIVE

MÉDECINE
CLASSIQUE

La cortisone

  • Abaisse le système immunitaire
  • Augmente le risque d’infection
  • Arthrite septique (articulation)
  • Inhibition de la synthèse du collagène
  • Atrophie et décoloration de la peau
  • Ostéoporose
  • Augmentation de la glycémie
  • Rupture tendineuse
  • Augmentation de la douleur
  • Rougeur faciale (flushing)
  • Saignements vaginaux
  • Agitation
  • Nécrose avasculaire
  • Suppression des glandes surrénales

Les anti-inflammatoires (AINS)

  • Ulcères du système digestif
  • Hémorragies digestives
  • Crise hypertensive
  • Insuffisance rénale
  • Anaphylaxie
  • Crise cardiaque

Les narcotiques

  • Dépendance
  • Nausées
  • Constipation
  • Anaphylaxie
  • Arrêt respiratoire

MÉDECINE
RÉGÉNÉRATIVE

PROLOTHÉRAPIE
Dextrose hyperosmolaire

  • Aucun effet secondaire connu à ce jour

PRP – Plasma riche en plaquettes

  • Réaction inflammatoire importante (surtout avec PRP qui contient des globules rouges)

Cellules souches

  • Possibilité de disséminer un cancer qui n’était pas connu? (aucune étude  le prouve à ce jour)

*Les risques suivants peuvent exister avec tous les types d’injections : ecchymoses, trauma à un nerf ou à un vaisseau sanguin, réaction allergique à la xylocaïne, à un produit désinfectant ou à l’un ou l’autre des produits injectés, choc vagal, infection, pneumothorax, céphalées post-ponction de la dure-mère (spinal headache).